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Le Grand Périgueux accueillait les Sénateurs le jeudi 18 avril 2024.

Les Sénateurs de Dordogne à la rencontre des élus du Grand Périgueux

Les Sénateurs Marie-Claude Varaillas et Serge Mérillou ont rencontré jeudi 18 avril les élus du Grand Périgueux afin de répondre à leurs questionnements sur le devenir du territoire.

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«  Nous avons des sénateurs sur le terrain pouvant être un relais avec l’État lorsqu’on les saisis pour faire remonter des éléments. On reçoit des lettres des ministères ce qui prouve que le travail a été réalisé.  » Jacques Auzou, Président du Grand Périgueux.

De riches échanges sur les problématiques locales

La matinée du 18 avril 2024 a été dédiée à des échanges entre les sénateurs de Dordogne et les élus du Grand Périgueux à l’espace Aliénor. Plusieurs sujets préoccupant les élus du Grand Périgueux ont ainsi été abordés.
Tout d’abord celui de la désertification médicale, donnant lieu à des débats sur les solutions à mettre en œuvre pour y remédier entre partisans des maisons médicales avec des médecins salariés et ceux favorables à des politiques incitatives financièrement pour les médecins libéraux.


«  Nous avons fait le choix de rencontrer les élus du territoire à travers les communautés de communes, car avec 505 communes en Dordogne cela nous semblait plus logique. Nous sommes au Sénat pour vous représenter, nous sommes la voix des territoires  », Marie-Claude Varaillas, Sénatrice PCF de la Dordogne.


Autre point d’inquiétude des élus, la modification des ZRR (zones de revitalisations rurales) qui permettent entre autres, certaines exonérations fiscales pour l’installation d’entreprises. Les critères définis par l’État pour que les communes soient classées en ZRR sont souvent mal comprises par les élus. Un point de vue partagé par les sénateurs.


«  Ce zonage est injuste, avec des critères incompréhensibles et il créé des dissensions entre les territoires  », Serge Mérillou, Sénateur PS de la Dordogne.

 

Inquiétudes sur le devenir de l’Ehpad de Vergt


Le devenir de l’Ehpad de Vergt et ses 25 lits, menacés de fermeture a aussi été évoqué lors de cette rencontre et le Grand Périgueux étudie toutes les possibilités pour maintenir ce service de proximité sur le canton de Vergt.


«  Aujourd’hui s’il y a un problème à Champcevinel, c’est la gendarmerie de Saint-Martial-d’Albarède qui intervient  », Jacques Auzou, Président du Grand Périgueux.

Un point sur les gendarmeries


La question des gendarmeries alors que le Grand Périgueux est en train de construire une nouvelle caserne à Vergt et en construira une autre à Sorges a aussi été abordée avec le regret d’avoir vu le projet de gendarmerie de Château-L’Évêque abandonné par l’État.


«  Ce n’est pas le principe du ZAN qu’il faut remettre en cause, mais le fait qu’il pensé uniquement avec un regard parisien  », Serge Mérillou, Sénateur PS de la Dordogne.

Dernier sujet d’inquiétude des élus, l’objectif national ZAN (Zéro artificialisation nette des sols) qui prévoit une réduction drastique des surfaces constructibles. Si tout le monde s’est accordé pour dire que l’intention était bonne, chacun s’inquiète de la façon dont ce dispositif sera mis en place sur chaque commune.

 

Une visite à Rubi Cuir

L’après-midi les deux Sénateurs, accompagnés des élus du Grand Périgueux se sont rendus à Boulazac-Isle-Manoire pour visiter l’entreprise Rubi Cuir.
L’entreprise historiquement implantée à Boulazac était spécialisée dans la fabrique de bordures de chaussant. Rachetée par le groupe Jabouley en 1991, elle a pris un virage en 2000 en se lançant dans le travail du cuir.
Depuis elle travaille principalement pour deux grandes marques de luxe françaises pour lesquels elle fabrique des sous-ensembles et des produits finis en cuir.

Une entreprise en fort développement


Depuis 2017, l’activité de l’entreprise ne cesse de croitre. Elle est passée de 59 salariés en 2017 à plus de 280 salariés aujourd’hui et a même ouvert une autre usine à Bully dans le Rhône.


«  Notre chiffre d’affaires est aujourd’hui de 12 millions d’euros, nous aimerions le doubler d’ici cinq ans  » Raphaël Laval, dirigeant de Rubi Cuir.

Une entreprise soutenue par le Grand Périgueux


Pour soutenir sa croissance, l’entreprise a bénéficié de deux aides du Grand Périgueux de 25 000 et 23 000 euros entre 2017 et 2019 pour l’achat de matériel. Le Grand Périgueux lui a aussi cédé un terrain pour 93 000 euros en 2022 afin qu’elle puisse construire un second bâtiment. L’entreprise a pour objectif de créer 30 emplois par an pendant 3 ans.

 

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