L’entreprise qui est déjà implantée à La Couronne en Charente est spécialisée dans la récupération, la restauration et la revente de palettes.
Elle compte aujourd’hui 7 salariés et souhaitait accroitre son activité en direction de la Dordogne et des départements situés plus au sud.
Une entreprise qui crée des emplois
Elle s’est implantée sur la zone d’activité économique de Pré de Fit à Vergt et le directeur de l’entreprise Benoit de La Rocque espère que ce nouveau site lui permettra de créer trois emplois supplémentaires.
Aujourd’hui un salarié, Thomas Rocher, est en poste sur le site.
« J’avais contacté le Grand Périgueux pour leur dire que j’étais intéressé pour m’implanter sur son territoire en leur expliquant que j’avais besoin de davantage de place. Ils se sont engagés à me céder un terrain ce qui a permis mon installation », explique Benoît de La Rocque, directeur de l’entreprise.
« J’ai désormais 4000 m² disponibles pour entreposer mon stock de palettes afin de pouvoir répondre à la demande des clients sans les faire attendre, mais aussi pour pouvoir manœuvrer les poids-lourds. »
Un " déchet " revalorisé
Récup’Palettes est un exemple d’entreprise d’économie circulaire puisqu’elle valorise ce qui est considéré comme un déchet pour d’autres.
« C’est aussi un service de proximité car pour beaucoup d’entreprises, les palettes sont un encombrant qui génère des coûts puisqu’elles doivent les faire enlever. On leur dit donc «arrêtez de payer, on vous en débarrasse ou on vous les rachète », explique Benoit de La Roque.
Les palettes sont donc soit récupérées gratuitement soit reprises entre 50 centimes et 4 euros et revendues entre 2,5 et 16 euros.
Triées et réparées
Elles sont ensuite triées une par une et réparées lorsque c’est possible, avant d’être remises sur le marché. « Un tiers des palettes que nous récupérons est cassé et un tiers de ce tiers sont trop abîmées pour être remises en état », explique Thomas Rocher, salarié sur le site de Vergt.
« Nous remplaçons au maximum trois éléments par palette, qu’il s’agisse de plots ou de planches et quelques clous bien entendus. Mais au-delà, ce ne serait pas économiquement viable de les réparer, car trop chronophage et trop onéreux en matières premières », poursuit Thomas Rocher.
Économiser la matière première
L’entreprise travaille avec deux scieries locales lorsqu’elle a besoin d’éléments neufs mais essaie au maximum de récupérer des éléments sur les palettes qui sont trop endommagées pour économiser la matière première.
Les parties trop endommagées sont parfois récupérées par des particuliers pour se chauffer ou bricoler, « mais nous travaillons aussi avec des entreprises spécialisées dans le recyclage du bois », précise Thomas Rocher.
Ainsi ce produit qui pourrait être considéré comme un déchet est revalorisé au maximum.
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Développement économique
Paul HENNINOT-DELUBRIAC
Chargé d'affaires techniques et commerciales des parcs d'activités