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Limitations de liberté du mineur délinquant avant le prononcé d’une sanction
La liberté d’un mineur peut-elle être limitée avant qu’il soit sanctionné ? Oui, plusieurs mesures limitent la liberté du mineur : le contrôle judiciaire, l’assignation à résidence et la détention provisoire. Ces mesures sont ordonnées lors d’une audience au cours de laquelle les représentants légaux du mineur sont convoqués. Les conditions dans lesquelles elles sont mises en place et exécutées dépendent de l’âge du mineur. Nous vous présentons les informations à connaître.
13 à 16 ans
La liberté du mineur peut-elle être limitée par un contrôle judiciaire ?
À certaines conditions, un juge peut décider de limiter la liberté d’un mineur en lui ordonnant de respecter les obligations et interdictions d’un contrôle judiciaire.
Pour quels motifs le mineur peut être placé sous contrôle judiciaire ?
Un mineur peut être placé sous contrôle judiciaire dans 4 hypothèses :
S’il encourt une peine criminelle
S’il encourt une peine d’emprisonnement supérieure ou égale à 7 ans, car il est soupçonné d’avoir commis un délit
S’il est soupçonné d’avoir commis un délit pour lequel il encourt une peine de prison supérieure ou égale à 5 ans et qu’il a déjà fait l’objet d’une mesure éducative, d’une mesure judiciaire d’investigation éducative, d’une mesure de sûreté ou qu’il a déjà été déclaré coupable ou condamné dans le cadre d’une autre procédure ayant donné lieu à un rapport datant de moins d’un an
S’il encourt une peine de prison supérieure ou égale à 5 ans, car il est soupçonné d’avoir commis un délit de terrorisme, une agression sexuelle, des violences volontaires ou un délit commis avec violences (exemple : vol avec violences).
Le contrôle judiciaire n’est pas une peine. Il s’agit d’une mesure provisoire qui permet de restreindre la liberté du mineur faisant l’objet de poursuites. Cette mesure a pour but d’empêcher le mineur de commettre une nouvelle infraction.
Il peut également être ordonné pour permettre le bon déroulement de l'enquête et de l’instruction, éviter les pressions sur d’autres personnes, protéger le mineur délinquant et pour garantir sa présence devant le juge.
Comment est décidé le placement sous contrôle judiciaire ?
Le mineur peut être placé sous contrôle judiciaire par 4 juges différents en fonction de la situation :
Le juge des enfants , lorsqu’il a été saisi par le procureur de la République après un défèrement et jusqu’à l’audience d’examen sur la culpabilité
Le juge des enfants ou le tribunal pour enfants, entre l’audience d’examen sur la culpabilité et le prononcé de la sanction
Le juge de la liberté et de la détention , s’il refuse de mettre le mineur en détention provisoire en attendant l’audience unique devant le tribunal pour enfants
Le juge d’instruction, dans le cadre d’une information judiciaire.
Le placement sous contrôle judiciaire peut être décidé uniquement après un débat contradictoire. Au cours de ce débat, le juge entend le procureur de la République, le mineur, son avocat, ses représentants légaux et le service qui suit le mineur.
S’il décide de placer le mineur sous contrôle judiciaire, le juge l’informe oralement des obligations et interdictions qui lui seront imposées. Il lui indique également les conséquences en cas de non-respect de ces mesures.
Le mineur (représenté par son avocat) ou l’un de ses représentants légaux peuvent faire appel de la décision de placement sous contrôle judiciaire.
L’appel doit être effectué dans un délai de 10 jours suivant la notification de la décision.
De manière générale, cette contestation doit être transmise à la chambre spéciale des mineurs dont dépend le juge qui a rendu la décision. Si le contrôle judiciaire est prononcé lors d’une instruction, elle doit être communiquée à la chambre de l’instruction.
Où s'adresser ?
À quelles mesures est soumis le mineur placé sous contrôle judiciaire ?
Le juge peut prononcer plusieurs obligations et interdictions à l’égard du mineur délinquant. Parmi elles :
Interdiction de sortir d’un territoire fixé par le juge (exemple : interdiction de sortir d’une ville)
Interdiction de sortir de son domicile sauf dans les conditions et pour un motif fixé par le juge
Interdiction de se rendre dans certains lieux déterminés par le juge
Obligation d’informer le juge chargé de l’affaire de tout déplacement en dehors des limites géographiques qu’il a fixées
Obligation de pointer auprès d’un service éducatif ou d’une autorité désigné par le juge (exemple : police, association)
Obligation de suivre une scolarité régulière, de suivre une formation ou d’exercer une activité professionnelle
Interdiction d’entrer en contact avec certaines personnes désignées par le juge (exemple : complices, victimes)
Interdiction d’utiliser le compte de la plateforme en ligne qui a servi à commettre l’infraction
Obligation de respecter la mesure de placement ordonné par le juge (exemple : placement chez un membre de la famille, dans un établissement de la protection judiciaire de la jeunesse ou dans un centre éducatif fermé).
De manière générale, la durée maximale du placement est de 6 mois, renouvelable une fois pour la même durée. Pour les mineurs poursuivis pour une infraction de terrorisme ou commise en bande organisée faisant encourir une peine supérieure ou égale à 10 ans d’emprisonnement, le placement peut avoir lieu pendant 2 ans.
Si le mineur ne respecte pas les obligations et interdictions qui lui sont imposées, le juge peut décider de modifier ou d’annuler son contrôle judiciaire.
S’il y met fin, le juge de la liberté et de la détention peut prononcer une détention provisoire à certaines conditions.
À savoir
Ces obligations et interdictions mesures peuvent également être modifiées à la demande du mineur (représenté par son avocat), de ses représentants légaux ou de la personne qui en a la garde.
Combien de temps dure le contrôle judiciaire du mineur ?
La durée classique du contrôle judiciaire varie en fonction de la situation dans laquelle il a été ordonné. Dans certaines circonstances, il peut prendre fin avant la date initialement prévue.
Durée classique du contrôle judiciaire du mineur
Le contrôle judiciaire peut durer :
Jusqu’à la fin de l’instruction s’il a été décidé dans le cadre d’une instruction
Jusqu’à l’audience d’examen sur la culpabilité, s’il a été prononcé à la suite d’un défèrement du mineur
Jusqu’au prononcé de la sanction, s’il a été prononcé lors de l’audience d’examen sur la culpabilité ou au cours de la période de mise à l’épreuve éducative.
Fin du contrôle judiciaire du mineur avant la date prévue
Le juge des enfants ou le juge d’instruction (dans le cadre d’une instruction) peuvent mettre fin au contrôle judiciaire avant la date initialement prévue.
Le juge compétent peut décider d’arrêter le contrôle judiciaire à la demande du mineur (assisté de son avocat), de ses représentants légaux ou de la personne qui en a la garde (exemple : un membre de sa famille).
La demande doit être faite par requête transmise au greffe du juge des enfants ou du juge d’instruction (si une instruction est ouverte).
Où s'adresser ?
À noter
Le juge peut également mettre fin au contrôle judiciaire de lui-même ou sur demande du procureur de la République.
La liberté du mineur peut-elle être limitée par une assignation à résidence sous surveillance électronique ?
Depuis le 25 juin 2025, un juge peut limiter la liberté d’un mineur âgé de 13 à 16 ans en l’obligeant à rester son domicile (ou à celui de ses représentants légaux), sous bracelet électronique. Cette assignation à résidence est soumise à certaines conditions. Elle est valable pour un temps limité. Il s’agit alors d’une assignation à résidence sous surveillance électronique.
Pour quels motifs le mineur peut-il être assigné à résidence avec surveillance électronique ?
Un mineur de 13 à 16 ans peut être obligé à rester dans un lieu déterminé en portant un bracelet électronique dans 2 hypothèses :
Il est soupçonné d’avoir commis un acte terroriste pour lequel il risque une peine supérieure ou égale à 5 ans d’emprisonnement
Ou il est soupçonné d’avoir commis une infraction en bande organisée pour laquelle il encourt une peine supérieure ou égale à 10 ans d’emprisonnement.
Comment est décidée l’assignation à résidence avec surveillance électronique d’un mineur ?
Le mineur délinquant peut être assigné à résidence par 4 juges différents en fonction de la situation :
Le juge des enfants , lorsqu’il a été saisi par le procureur de la République après un défèrement et en attendant l’audience sur la culpabilité ou l’audience unique
Le juge des enfants ou le tribunal pour enfants, à l’audience d’examen sur la culpabilité
Le juge de la liberté et de la détention , s’il refuse de mettre le mineur en détention provisoire avant l’audience unique ou dans le cadre d’une information judiciaire
Le juge d’instruction, si une information judiciaire est ouverte.
L’assignation à résidence du mineur peut uniquement intervenir après un débat contradictoire.
Au cours de ce débat, le juge entend le procureur de la République s’il est présent, le mineur, son avocat et ses représentants légaux (ou le service auquel le mineur est confié).
Sa décision se fonde également sur l’avis de la protection judiciaire de la jeunesse.
À noter
Dans certaines circonstances, la présence du procureur de la République n’est pas obligatoire.
S’il décide d’assigner le mineur à résidence sous surveillance électronique, le juge lui précise le lieu d’assignation, les jours et les horaires auxquels il doit rester dans ce lieu et les motifs pour lesquels il a le droit de s’absenter.
Par ailleurs, il l’informe oralement des obligations et interdictions qui lui seront imposées. Enfin, il lui indique que le bracelet électronique peut être installé uniquement avec son accord. Toutefois, s’il refuse cette installation, cela peut donner lieu à l’annulation de l’ ARSE et à son placement en détention provisoire.
À savoir
Pour que l’assignation à résidence du mineur soit fixée au domicile de ses représentants légaux, ils doivent avoir donné leur accord.
Le mineur (représenté par son avocat) ou ses représentants légaux peuvent faire appel de la décision du juge.
L’appel doit être effectué dans un délai de 10 jours suivant la notification de la décision.
La contestation doit être transmise à la chambre spéciale des mineurs dont dépend le juge qui a rendu la décision. Si l’ARSE a été décidée durant l’instruction, l’appel est formulé devant la chambre de l’instruction.
Où s'adresser ?
À quelles obligations est soumis le mineur assigné à résidence ?
Le juge peut prononcer plusieurs obligations et interdictions à l’égard du mineur délinquant. Parmi elles :
Interdiction de s’absenter de son domicile sauf dans les conditions et pour les motifs déterminés par le juge
Obligation d’informer le juge de tout déplacement en dehors des limites géographiques qu’il a fixées
Obligation de se présenter auprès d’un service éducatif ou d’une autorité désigné par le juge (exemple : police, association)
Interdiction d’entrer en contact avec certaines personnes désignées par le juge (exemple : complices, victimes)
Interdiction d’utiliser le compte de la plateforme en ligne qui a servi à commettre l’infraction
Obligation de suivre un traitement, notamment en cas d’infraction liée à l’alcool ou à la drogue
Interdiction de détenir une arme.
À savoir
Le juge peut prononcer plusieurs mesures. Il peut les modifier ou y mettre fin de lui-même, sur demande du mineur, de ses représentants légaux, du service qui le suit ou du procureur de la République.
Si le mineur ne respecte pas les obligations et interdictions qui lui sont imposées, le juge peut décider de modifier ou de mettre fin à l’assignation à résidence.
Le mineur peut-il être privé de liberté en raison d’une détention provisoire ?
De manière exceptionnelle, le mineur peut être temporairement privé de liberté (emprisonné) avant d’être condamné. Il s’agit d’une détention provisoire. Cette mesure doit intervenir lorsque le contrôle judiciaire et l’assignation à résidence avec surveillance électronique ne sont pas suffisantes.
Pour quels motifs le mineur peut-il être placé en détention provisoire ?
La détention provisoire peut être prononcée à l’égard d’un mineur soupçonné d’avoir commis un crime.
Lorsque le mineur est poursuivi pour un délit, cette mesure peut être ordonnée si les 2 conditions suivantes sont réunies :
Il n’a pas respecté les conditions du placement en centre éducatif fermé fixées dans le cadre d’un contrôle judiciaire
Le rappel ou l’aggravation des obligations du contrôle judiciaire ne sont pas suffisants.
Attention
La violation du placement doit être grave, répétée ou être accompagnée d’un manquement à d’autres obligations et interdictions du contrôle judiciaire.
Cette mesure est décidée si elle est l’unique moyen d’éviter la commission d’une nouvelle infraction, de permettre le bon déroulement de l’enquête ou de l’instruction, d’empêcher des pressions sur d’autres personnes (victimes, témoins, etc.), de protéger le mineur délinquant ou de garantir sa présence devant le juge.
Comment se passe le placement en détention provisoire du mineur ?
Le mineur peut être placé en détention provisoire au cours d’une instruction. Par ailleurs, le placement en détention provisoire peut être décidé si le contrôle judiciaire ou l’ ARSE a été révoqué.
Avant d’ordonner cette mesure, le juge entend le procureur de la République, le mineur, son avocat et ses représentants légaux lors d’un débat contradictoire. Il se fonde également sur l’avis rendu par la protection judiciaire de la jeunesse.
Sa décision doit être argumentée.
Lorsque le juge ordonne la détention provisoire, le mineur est emprisonné dans un établissement spécial pour mineurs.
Le mineur peut contester la décision de placement en détention provisoire devant la chambre spéciale des mineurs, dans un délai de 10 jours.
Où s'adresser ?
Combien de temps peut durer la détention provisoire du mineur ?
La durée classique de la détention provisoire varie en fonction de la situation dans laquelle elle a été ordonnée. Dans certaines circonstances, elle peut prendre fin avant la date initialement prévue.
Durée classique de la détention provisoire du mineur
Si le mineur est placé en détention provisoire avant l'audience sur le prononcé d’une sanction, sa durée est limitée à 1 mois.
Dans le cadre d'une instruction, la durée du placement en détention provisoire varie selon le type d’infraction que le mineur est soupçonné avoir commis (un crime ou un délit).
Crime
Pendant l’instruction, la durée de la détention provisoire du mineur est de 6 mois renouvelable une fois pour la même durée (soit 12 mois au total).
Après le renvoi de l’affaire devant la juridiction compétente (exemple : tribunal pour enfants), la détention provisoire peut être maintenue pendant 6 mois maximum.
Délit
Pendant l’instruction, la durée de la détention provisoire est de :
15 jours renouvelable une fois pour la même durée (soit 1 mois au total), lorsque la peine qu’il risque est inférieure à 10 ans d’emprisonnement
1 mois renouvelable une fois pour la même durée (soit 2 mois au total), lorsque la peine encourue est supérieure à 10 ans d’emprisonnement.
Après le renvoi de l’affaire devant la juridiction compétente (exemple : juge des enfants), la détention provisoire peut être maintenue pendant 3 mois maximum.
Demande de mise en liberté faite par le mineur
À tout moment avant l’audience sur le prononcé de la culpabilité (ou avant l’audience unique), le mineur (ou son avocat) peut demander à être libéré.
La demande écrite doit être adressée au greffe du juge de la liberté et de la détention (JLD) du lieu dans lequel l’affaire doit être jugé.
Où s'adresser ?
Le JLD a 5 jours pour rendre sa décision. Passé ce délai, le mineur peut faire une demande auprès de la chambre spéciale des mineurs.
Où s'adresser ?
La limitation de liberté du mineur peut-elle être accompagnée d’une mesure éducative judiciaire provisoire ?
Le contrôle judiciaire ou l’ ARSE peut être cumulé avec une mesure éducative judiciaire provisoire (MEJP). Dans le cadre d’une détention provisoire, la mise en place de cette mesure est obligatoire.
La MEJP peut être prononcée à tous les stades de la procédure.
À savoir
La MEJP peut être décidée alors même que que le suspect est devenu majeur au jour de l’audience. Cependant, elle doit prendre fin lorsqu’il a atteint ses 21 ans.
Avant d’ordonner cette mesure, le juge entend le mineur, son avocat et ses représentants légaux (sauf s’ils ne se présentent pas à l’audience alors qu’ils ont été convoqués).
À la fin de l’audience, le juge explique le contenu de la MEJP au mineur et à ses représentants légaux.
Effectivement, le mineur peut être obligé de suivre un ou plusieurs modules (exemple : module de réparation) et de se plier aux obligations et interdictions fixées par le juge (par exemple, l’interdiction de paraître dans le lieu où l’infraction a été commise, pour une durée maximale d’1 an).
Le juge des enfants (ou le juge d’instruction si une instruction est ouverte) assure le suivi de la MEJP. À tout moment, il peut en modifier le contenu ou y mettre fin.
La MEJP n’est pas limitée dans le temps. Toutefois, de manière générale, elle est exercée jusqu'au jugement du mineur soit sur la culpabilité si elle a été ordonnée lors du défèrement, soit sur la sanction si elle a été ordonnée pendant la période de mise à l'épreuve éducative - APPLICATION/PDF - 223.6 KB .
Attention
Dans le cadre d’une instruction, la MEJP est prononcée pour une durée d’1 an renouvelable.
16 à 18 ans
Le mineur peut-il voir sa liberté limitée par un contrôle judiciaire ?
À certaines conditions, un juge peut décider de limiter la liberté d’un mineur en lui ordonnant de respecter les obligations et interdictions d’un contrôle judiciaire.
Pour quels motifs le mineur peut-il être placé sous contrôle judiciaire ?
Un mineur peut être placé sous contrôle judiciaire s’il encourt une peine d’emprisonnement ou une peine de réclusion criminelle.
Le contrôle judiciaire n’est pas une peine. Il s’agit d’une mesure provisoire qui permet de restreindre la liberté du mineur faisant l’objet de poursuites. Cette mesure a pour but d’empêcher le mineur de commettre une nouvelle infraction.
Il peut également être ordonné pour permettre le bon déroulement de l'enquête et de l’instruction, éviter les pressions sur d’autres personnes, protéger le mineur délinquant et pour garantir sa présence devant le juge.
Le contrôle judiciaire a pour but d’empêcher le mineur de commettreune nouvelle infraction. Il peut également être ordonné pour permettre le bon déroulement de l'enquête et de l’instruction, éviter les pressions sur d’autres personnes, protéger le mineur délinquant et pour garantir sa présence devant le juge.
Comment est décidé le placement sous contrôle judiciaire du mineur ?
Le mineur peut être placé sous contrôle judiciaire par 4 juges différents en fonction de la situation :
Le juge des enfants , lorsqu’il a été saisi par le procureur de la République après un défèrement et jusqu’à l’audience d’examen sur la culpabilité
Le juge des enfants ou le tribunal pour enfants, entre l’audience d’examen sur la culpabilité et le prononcé de la sanction
Le juge de la liberté et de la détention , s’il refuse de mettre le mineur en détention provisoire en attendant l’audience unique devant le tribunal pour enfants
Le juge d’instruction, dans le cadre d’une information judiciaire.
Le placement sous contrôle judiciaire peut intervenir après un débat contradictoire au cours duquel le juge entend le mineur et son avocat.
Il sollicite également les observations écrites du procureur de la République (qui n’est pas forcément présent lors de l’audience).
À savoir
Les représentants légaux du mineur doivent obligatoirement être convoqués à l’audience. S’ils le souhaitent, ils peuvent faire des observations.
S’il décide de placer le mineur sous contrôle judiciaire, le juge l’informe oralement des obligations et interdictions qui lui seront imposées. Il lui indique également les conséquences en cas de non-respect de ces mesures.
Le mineur (représenté par son avocat) ou l’un de ses représentants légaux peuvent faire appel de la décision de placement sous contrôle judiciaire.
L’appel doit être effectué dans un délai de 10 jours suivant la notification de la décision.
De manière générale, cette contestation doit être transmise à la chambre spéciale des mineurs dont dépend le juge qui a rendu la décision. Si le contrôle judiciaire est prononcé lors d’une instruction, elle doit être communiquée à la chambre de l’instruction.
Où s'adresser ?
Quelles sont les obligations du mineur dans le cadre d’un contrôle judiciaire ?
Le juge peut prononcer plusieurs obligations et interdictions à l’égard du mineur délinquant. Parmi elles :
Interdiction de sortir d’un territoire fixé par le juge (exemple : interdiction de sortir d’une ville)
Interdiction de sortir de son domicile sauf dans les conditions et pour un motif fixé par le juge
Interdiction de se rendre dans certains lieux déterminés par le juge
Obligation d’informer le juge chargé de l’affaire de tout déplacement en dehors des limites géographiques qu’il a fixées
Obligation de pointer auprès d’un service éducatif ou d’une autorité désigné par le juge (exemple : police, association)
Obligation de suivre une scolarité régulière, de suivre une formation ou d’exercer une activité professionnelle
Interdiction d’entrer en contact avec certaines personnes désignées par le juge (exemple : complices, victimes)
Interdiction d’utiliser le compte de la plateforme en ligne qui a servi à commettre l’infraction
Obligation de respecter la mesure de placement ordonné par le juge (exemple : placement chez un membre de la famille, dans un établissement de la protection judiciaire de la jeunesse ou dans un centre éducatif fermé).
De manière générale, la durée maximale du placement est de 6 mois, renouvelable une fois pour la même durée. Pour les mineurs poursuivis pour une infraction de terrorisme ou commise en bande organisée faisant encourir une peine supérieure ou égale à 10 ans d’emprisonnement, le placement peut avoir lieu pendant 2 ans.
Si le mineur ne respecte pas les mesures qui lui ont été imposées, le juge chargé de le suivre peut modifier ou révoquer le contrôle judiciaire.
En cas de révocation, il peut prononcer une détention provisoire à certaines conditions.
À savoir
Ces obligations et interdictions mesures peuvent également être modifiées à la demande du mineur (représenté par son avocat), de ses représentants légaux ou de la personne qui en a la garde.
Combien de temps dure le contrôle judiciaire du mineur ?
La durée classique du contrôle judiciaire varie en fonction de la situation dans laquelle il a ordonné. Dans certaines circonstances, il peut prendre fin avant la date initialement prévue.
Durée classique du contrôle judiciaire du mineur
Le contrôle judiciaire peut durer :
Jusqu’à la fin de l’instruction s’il a été décidé dans le cadre d’une instruction
Jusqu’à l’audience d’examen sur la culpabilité, s’il a été prononcé à la suite d’un défèrement du mineur
Jusqu’au prononcé de la sanction, s’il a été prononcé lors de l’audience d’examen sur la culpabilité ou au cours de la période de mise à l’épreuve éducative.
Fin du contrôle judiciaire du mineur avant la date prévue
Le juge des enfants ou le juge d’instruction (dans le cadre d’une instruction) peuvent mettre fin au contrôle judiciaire avant la date initialement prévue.
Le juge compétent peut décider d’arrêter le contrôle judiciaire à la demande du mineur (assisté de son avocat), de ses représentants légaux ou de la personne qui en a la garde (exemple : un membre de sa famille).
La demande doit être faite par requête transmise au greffe du juge des enfants ou du juge d’instruction (si une instruction est ouverte).
Où s'adresser ?
À noter
Le juge peut également mettre fin au contrôle judiciaire de lui-même ou sur demande du procureur de la République.
La liberté du mineur peut-elle être limitée par une assignation à résidence ?
Un juge peut limiter la liberté d’un mineur âgé de 16 à 18 ans en l’obligeant à rester à son domicile (ou à celui de ses représentants légaux), sous bracelet électronique. Cette assignation à résidence est soumise à certaines conditions. Elle est valable pour un temps limité. Il s’agit alors d’une assignation à résidence sous surveillance électronique.
À quelles conditions un mineur peut-il être assigné à résidence ?
Un mineur peut être obligé à rester dans un lieu déterminé en portant un bracelet électronique lorsqu’il risque une peine de prison supérieure ou égale à 3 ans.
Comment est décidée l’assignation à résidence d’un mineur ?
Le mineur délinquant peut être assigné à résidence par 4 juges différents en fonction de la situation :
Le juge des enfants , lorsqu’il a été saisi par le procureur de la République après un défèrement et en attendant l’audience sur la culpabilité ou l’audience unique
Le juge des enfants ou le tribunal pour enfants, à l’audience d’examen sur la culpabilité
Le juge de la liberté et de la détention , s’il refuse de mettre le mineur en détention provisoire avant l’audience unique ou dans le cadre d’une information judiciaire
Le juge d’instruction, si une information judiciaire est ouverte.
L’assignation à résidence du mineur peut uniquement intervenir après un débat contradictoire.
Au cours de ce débat, le juge entend le procureur de la République s’il est présent, le mineur, son avocat et ses représentants légaux (ou le service auquel le mineur est confié).
Sa décision se fonde également sur l’avis de la protection judiciaire de la jeunesse.
À noter
Dans certaines circonstances, la présence du procureur de la République n’est pas obligatoire.
S’il décide d’assigner le mineur à résidence sous surveillance électronique, le juge lui précise le lieu d’assignation, les jours et les horaires auxquels il doit rester dans ce lieu et les motifs pour lesquels il a le droit de s’absenter.
Par ailleurs, il l’informe oralement des obligations et interdictions qui lui seront imposées. Enfin, il lui indique que le bracelet électronique peut être installé uniquement avec son accord. Toutefois, s’il refuse cette installation, cela peut donner lieu à l’annulation de l’ ARSE et à son placement en détention provisoire.
À savoir
Pour que l’assignation à résidence du mineur soit fixée au domicile de ses représentants légaux, ils doivent avoir donné leur accord.
Le mineur (représenté par son avocat) ou ses représentants légaux peuvent faire appel de la décision du juge.
L’appel doit être effectué dans un délai de 10 jours suivant la notification de la décision.
La contestation doit être transmise à la chambre spéciale des mineurs dont dépend le juge qui a rendu la décision. Si l’ARSE a été décidée durant l’instruction, l’appel est formulé devant la chambre de l’instruction.
Où s'adresser ?
À quelles obligations le mineur assigné à résidence peut-il être soumis ?
Le juge peut prononcer plusieurs obligations et interdictions à l’égard du mineur délinquant. Parmi elles :
Interdiction de s’absenter de son domicile sauf dans les conditions et pour les motifs déterminés par le juge
Obligation d’informer le juge de tout déplacement en dehors des limites géographiques qu’il a fixées
Obligation de se présenter auprès d’un service éducatif ou d’une autorité désigné par le juge (exemple : police, association)
Interdiction d’entrer en contact avec certaines personnes désignées par le juge (exemple : complices, victimes)
Interdiction d’utiliser le compte de la plateforme en ligne qui a servi à commettre l’infraction
Obligation de suivre un traitement, notamment en cas d’infraction liée à l’alcool ou à la drogue
Interdiction de détenir une arme.
À savoir
Le juge peut prononcer plusieurs mesures. Il peut les modifier ou y mettre fin de lui-même, sur demande du mineur, de ses représentants légaux, du service qui le suit ou du procureur de la République.
Si le mineur ne respecte pas les obligations et interdictions qui lui sont imposées, le juge peut décider de modifier ou de mettre fin à l’assignation à résidence.
Combien de temps le mineur peut-il être assigné à résidence ?
La durée classique de l’assignation à résidence sous bracelet électronique varie en fonction de la situation dans laquelle elle est ordonnée. Dans certaines circonstances, elle peut prendre fin avant la date initialement prévue.
Durée classique de l’assignation à résidence sous bracelet électronique du mineur
La durée de l’assignation à résidence sous bracelet électronique varie en fonction de la situation au cours de laquelle elle a été mise en place :
Dans le cadre d’une instruction, elle peut durer 6 mois (renouvelable dans la limite de 2 ans)
Lorsqu’elle a été décidée dans le cadre d’un défèrement, avant l’audience sur l’examen de la culpabilité, ou lors d’une audience unique, elle peut durer entre 10 jours et 3 mois
Lorsqu’elle est décidée lors de l’audience sur l’examen de la culpabilité, l’ ARSE peut durer entre 6 et 9 mois après cette audience.
Fin de l’assignation à résidence du mineur avant la date prévue
L’assignation à résidence du mineur peut prendre fin sur décision du juge (notamment en cas de violation des obligations de la mesure) ou sur demande du mineur, de son avocat, de ses représentants légaux ou du procureur de la République.
Sur demande du mineur, de son avocat ou de son représentant légal
Le juge des enfants peut décider de modifier ou de mettre fin à l’ARSE sur demande du mineur, de son avocat, de ses représentants légaux, du lieu de placement ou du procureur de la République.
La demande doit être faite par écrit et transmise au greffe du juge en charge du suivi de l’ARSE.
Où s'adresser ?
En cas de violation des obligations de l’ARSE
L’assignation à résidence peut se terminer avant la date prévue initialement à 2 conditions :
Lorsque le mineur a violé une obligation fixée dans le cadre de l’ARSE. La violation doit avoir eu lieu à plusieurs reprises ou avoir des conséquences graves
En cas de violation, le rappel ou l’aggravation des obligations et interdictions de l’ARSE doivent être insuffisants.
Dans ce cas, le juge met fin à l’ARSE et peut placer le mineur en détention provisoire si cette mesure est indispensable.
Le mineur peut-il être privé de liberté en raison d’une détention provisoire ?
De manière exceptionnelle, le mineur peut être temporairement privé de liberté (emprisonné) avant d’être condamné. Il s’agit d’une détention provisoire. Cette mesure doit intervenir lorsque le contrôle judiciaire et l’assignation à résidence ne sont pas suffisantes.
Pour quels motifs le mineur peut-il être placé en détention provisoire ?
La détention provisoire peut être prononcée dans 3 hypothèses :
Contre un mineur soupçonné d’avoir commis un crime
Contre un mineur qui risque une peine d’emprisonnement supérieure ou égale à 3 ans
Contre un mineur qui n’a pas respecté les mesures fixées dans le cadre d’un contrôle judiciaire ou d’une assignation à résidence sous surveillance électronique et que le rappel ou l’aggravation de ces mesures ne sont pas suffisants. Il est nécessaire que la violation se soit déroulée à plusieurs reprises ou qu'elle ait eu des effets graves.
Comment se passe le placement en détention provisoire du mineur ?
Le mineur peut être placé en détention provisoire au cours d’une instruction. Par ailleurs, le placement en détention provisoire peut être décidé si le contrôle judiciaire ou l’ ARSE a été révoqué.
Avant d’ordonner cette mesure, le juge entend le procureur de la République, le mineur, son avocat et ses représentants légaux lors d’un débat contradictoire. Il se fonde également sur l’avis rendu par la protection judiciaire de la jeunesse.
Sa décision doit être argumentée.
Lorsque le juge ordonne la détention provisoire, le mineur est emprisonné dans un établissement spécial pour mineurs.
Le mineur peut contester la décision de placement en détention provisoire devant la chambre spéciale des mineurs, dans un délai de 10 jours.
Où s'adresser ?
Le mineur peut être placé en détention provisoire au cours d’une instruction ou en attendant son jugement lors d’une audience unique.
Par ailleurs, le placement en détention provisoire peut être décidé si le contrôle judiciaire ou l’ ARSE a été révoqué.
Avant d’ordonner cette mesure, le juge entend le procureur de la République, le mineur, son avocat et ses représentants légaux lors d’un débat contradictoire. Il se fonde également sur l’avis rendu par la protection judiciaire de la jeunesse.
Sa décision doit être argumentée.
Lorsque le juge ordonne la détention provisoire, le mineur est emprisonné dans un établissement spécial pour mineurs.
Le mineur peut contester la décision de placement en détention provisoire devant la chambre spéciale des mineurs, dans un délai de 10 jours.
Où s'adresser ?
Combien de temps peut durer la détention provisoire du mineur ?
La durée classique de la détention provisoire varie en fonction de la situation dans laquelle elle a été ordonnée. Dans certaines circonstances, elle peut prendre fin avant la date initialement prévue.
Durée classique de la détention provisoire du mineur
De manière générale, la durée de la détention provisoire du mineur est limitée à 1 mois.
Dans le cadre d'une instruction, la durée du placement en détention provisoire dépend du type d’infraction pour lequel le mineur est poursuivi (un crime ou un délit).
Crime
Pendant l’instruction, la durée de la détention provisoire du mineur est d’un an, renouvelable pour une durée de fois 6 mois (soit 2 ans au total).
À savoir
La durée totale de la détention provisoire peut être de 3 ans lorsque le mineur est mis en examen pour une infraction de terrorisme. Il en est de même s’il est soupçonné d’avoir commis une infraction en bande organisée pour laquelle il risque une peine de prison supérieure ou égale à 10 ans.
Délit
Pendant l’instruction, la durée de la détention provisoire est de :
1 mois renouvelable une fois pour la même durée (soit 2 mois au total), lorsque la peine qu’il risque est inférieure à 7 ans d’emprisonnement
4 mois renouvelable 2 fois pour la même durée (soit 12 mois au total), lorsque la peine encourue est supérieure à 7 ans d’emprisonnement.
À savoir
La durée totale de la détention provisoire peut être de 2 ans lorsque le mineur est poursuivi pour un délit de terrorisme (exemple : financement du terrorisme). Il en est de même s’il est soupçonné d’avoir commis une infraction en bande organisée pour laquelle il risque une peine d’emprisonnement égale à 10 ans.
Demande de mise en liberté faite par le mineur
À tout moment avant l’audience sur le prononcé de la culpabilité (ou avant l’audience unique), le mineur (ou son avocat) peut demander à être libéré.
La demande écrite doit être adressée au greffe du juge de la liberté et de la détention (JLD) du lieu dans lequel l’affaire doit être jugé.
Où s'adresser ?
Le JLD a 5 jours pour rendre sa décision. Passé ce délai, le mineur peut faire une demande auprès de la chambre spéciale des mineurs.
Où s'adresser ?
La limitation de liberté du mineur peut-elle être accompagnée d’une mesure éducative judiciaire provisoire ?
Le contrôle judiciaire ou l’ ARSE peut être cumulé avec une mesure éducative judiciaire provisoire (MEJP). Dans le cadre d’une détention provisoire, la mise en place de cette mesure est obligatoire.
La MEJP peut être prononcée à tous les stades de la procédure.
À savoir
La MEJP peut être décidée alors même que que le suspect est devenu majeur au jour de l’audience. Cependant, elle doit prendre fin lorsqu’il a atteint ses 21 ans.
Avant d’ordonner cette mesure, le juge entend le mineur, son avocat et ses représentants légaux (sauf s’ils ne se présentent pas à l’audience alors qu’ils ont été convoqués).
À la fin de l’audience, le juge explique le contenu de la MEJP au mineur et à ses représentants légaux.
Effectivement, le mineur peut être obligé de suivre un ou plusieurs modules (exemple : module de réparation) et de se plier aux obligations et interdictions fixées par le juge (par exemple, l’interdiction de paraître dans le lieu où l’infraction a été commise, pour une durée maximale d’1 an).
Le juge des enfants (ou le juge d’instruction si une instruction est ouverte) assure le suivi de la MEJP. À tout moment, il peut en modifier le contenu ou y mettre fin.
La MEJP n’est pas limitée dans le temps. Toutefois, de manière générale, elle est exercée jusqu'au jugement du mineur soit sur la culpabilité si elle a été ordonnée lors du défèrement, soit sur la sanction si elle a été ordonnée pendant la période de mise à l'épreuve éducative - APPLICATION/PDF - 223.6 KB .
Attention
Dans le cadre d’une instruction, la MEJP est prononcée pour une durée d’1 an renouvelable.
Questions - Réponses
Et aussi...
Pour en savoir plus
- Les représentants légaux
Source : Ministère chargé de la justice - Justice pénale des mineurs
Source : Ministère chargé de la justice
Où s'informer ?
- Pour être représenté devant les juridictions pour mineur :
Avocat
- Pour obtenir des informations sur la justice pénale des mineurs :
Maison de justice et du droit
Et aussi...
Textes de référence
- Code de la justice pénale des mineurs : articles L12-1 à L12-6
Des principes généraux de la procédure pénale applicable aux mineurs - Code de justice pénale des mineurs : articles L331-1 à L331-7
Contrôle judiciaire - Code de la justice pénale des mineurs : articles L333-1 à L333-2
Assignation à résidence avec surveillance électronique - Code de la justice pénale des mineurs : articles L334-1 à L334-6
Détention provisoire - Code de justice pénale des mineurs : articles L 434-5 à L 434-9
Du maintien de la mesure éducative et des mesures de sûreté - Loi n° 2025-568 du 23 juin 2025 visant à renforcer l'autorité de la justice à l'égard des mineurs délinquants et de leurs parents
Durcissement des mesures de sûreté (contrôle judiciaire, assignation à résidence, détention provisoire et Mejp) - Code de la justice pénale des mineurs : article L433-6
Durée de la détention provisoire des mineurs de plus de 16 ans soupçonné de terrorisme ou d’infraction en bande organisée
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